jeudi 25 août 2011

Qu'est-ce qu'on fait maintenant?

Les malades le savent bien: les traitements proposés permettent  de "contrôler" le psoriasis et de diminuer les lésions. Point barre. 
C'est déjà bien, et ça aide de nombreux malades à vivre, mais c'est plus qu'insuffisant.

J'ai du psoriasis sur les coudes, les mains, les jambes et le cuir chevelu, en gouttes et en plaques.
Autant dire que comparé à certains, c'est de la rigolade!
Mais toute rigolade que c'est, j'en souffre, physiquement, bien sûr, et psychologiquement.

Cela fait donc quatre ans que je refuse d'accepter l'idée qu'il n'y a rien à faire et que je devrai encore continuer à vivre avec.
Pire encore: la seule chose qui me soulage aujourd'hui et dont je ne peux me passer plus de quelques jours, c'est le Daivobet®, une pommade à base de cortisone. 
Oui oui, je suis dépendante. Résultat: je refuse aussi l'idée de continuer à regarder ma peau s'affiner, se dépigmenter et partir en lambeaux à l'endroit où j'applique la pommade.

Alors qu'est-ce qu'on fait maintenant?
Ce que je fais moi? Depuis quatre ans, je secoue le cocotier en espérant que quelque chose finisse par tomber de l'arbre. Je fouine, je farfouille, je cherche...
Tout cela m'a conduite à essayer différentes choses, notamment: irradiations en UVA et UVB chez un dermatologue, hypnose, naturopathie, etc...
Résultat(s): insignifiants. Au mieux, j'ai été soulagée un moment. Toujours pas de "miracle".

L'idée ici n'est pas de critiquer ces solutions. Elles conviennent à certains, soulagent, rendent la vie de certains malades un peu meilleure. Ce qui n'est évidemment pas négligeable.
Ce que je tiens à souligner, en revanche, c'est qu'aucune de ces pratiques ne m'a guérie. Et d'après mes recherches, aucun autre malade n'a été guéri, c'est-à-dire définitivement débarrassé de son psoriasis.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire